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EMPREINTE CARBONE : Puis-je continuer à manger des bananes sereinement ?

EMPREINTE CARBONE : Puis-je continuer à manger des bananes sereinement ?

La banane fait sans aucun doute partie des fruits préférés des Français, qui lui octroient la note de 7,9/10, au même titre que la pomme et un peu au-dessus des oranges. La praticité du fruit, facile à manger, à transporter et à conserver, son goût et ses qualités nutritionnelles sont autant d’éléments qui fondent sa popularité. En-cas parfait en milieu de journée, la banane permet de patienter jusqu’au repas sans trop grignoter. On la retrouve toute l’année dans nos supermarchés peu importe la saison, et sa couleur permet de déterminer facilement si elle est mûre ou non. 67% des Français l’ont intégrée à leurs listes de courses.

Néanmoins, les bananes font débat et de nombreuses questions sont soulevées autour de leur véritable impact écologique à l’heure où nous mobilisons en masse les discours environnementaux et les alertes sur les dommages et les effets directs et indirects que l’importation et les transports peuvent avoir sur l’environnement. Faut-il arrêter de manger des bananes ? Quels sont les enjeux futurs du secteur de la banane, quelles responsabilités, quels engagements, quelles promesses ?

L’empreinte carbone de la banane peut se décomposer en plusieurs étapes : production et emballage, transport et expédition, et murissage. Il faut noter cependant que seulement 20% de la production mondiale de bananes sont commercialisées à l’échelle mondiale, puisque les plus grands producteurs consomment la majorité de leur production sur le marché local.

En fonction de la méthodologie utilisée pour évaluer l’empreinte carbone d’un produit, plusieurs variables vont être prises en compte et d’autres mises de côté. Pour la banane par exemple, certains calculs vont intégrer le gaspillage ou le transport des consommateurs.

Selon les variables et selon la méthodologie, les études qui ont été réalisées ont montré que l’empreinte carbone de la banane se situe entre 324g et 1124g CO2/kg de bananes. La méthode de l’ADEME, qui s’est basée sur le coût en carbone, protoxyde d’azote et méthane a retenu que la banane représenterait 800g de CO2 par kilo de banane soit 0,8kg équivalent CO2/kg. L’ADEME la classe alors parmi « les aliments les moins émetteurs ».

Avec l’apparition des nombreux discours et sensibilisations sur l’impact environnemental de nos modes de consommation, des transports de marchandises ainsi que de leur production, les préoccupations se sont tournées notamment vers les produits importés.

En première approche, on pourrait penser que le transport est le pire contributeur à l’empreinte carbone de la banane. Cependant, aujourd’hui c’est surtout la production qui émet beaucoup plus de GES. Ensuite viennent l’utilisation d’engrais chimiques et la fabrication puis la construction de boîtes en carton.

Au-delà des émissions de GES, il faut aussi regarder la consommation d’eau pour la production de chaque aliment. On voit bien que la production végétale consomme peu d’eau par rapport à d’autres aliments du quotidien, la viande en particulier.

Si vous êtes sensible à l’impact de votre alimentation et que vous ne pouvez pas vous passer de bananes, d’après les chiffres, on se dit qu’il vaut mieux adopter un régime flexitarien, en réduisant notre consommation de viande à une ou deux fois par semaine, en mangeant plus de légumes et en évitant les produits transformés et importés.

Surtout que la banane contient une quantité importante de fibres et d’antioxydants. On y retrouve aussi du potassium, des vitamines B, C, du magnésium, et même des protéines, comme dans la viande.

Tout est une question de quantité et de mise en balance !