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MAKE Office remet l’environnement et la dimension sociale au cœur des bureaux

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Interview
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Bonjour Benoit, pourriez-vous nous dire quelques mots sur vous ?

J’ai fondé MAKE Office en 2020, nous sommes spécialisés en aménagement et rénovation de bureaux avec pour objectif d’accompagner nos clients sur toutes les phases de leurs projets.

Pourriez-vous nous expliquer plus en détail le concept des espaces biophiliques inspiré du Shirin-Yoku et comment cela s'est-il intégré dans la vision de MAKE Office ?

Le concept des espaces biophiliques est basé sur la réalisation de pièces où les plantes sont luxuriantes. Elles permettent aux collaborateurs de travailler dans un environnement plus sain. Les études montrent que les plantes purifient notamment l’air et aident même à diminuer le bruit grâce à un phénomène d’absorption de l’acoustique. MAKE Office souhaite revoir les principes de la construction en alliant d’avantage le respect de l’environnement, le choix des matériaux et influer l’action sociale dans nos projets.

Comment les espaces avec des plantes peuvent-ils réellement influencer la productivité et le bien-être des collaborateurs ?

Les bienfaits des plantes sur la santé et le bien-être au travail ont été prouvés et sont nombreux : baisse de la tension artérielle, réduction de la crispation musculaire, augmentation de la productivité, du confort, de la créativité, de la concentration et enfin, de la mémoire. En portant une attention particulière à la qualité de vie au travail des collaborateurs, les entreprises envoient un message positif aux salariés. C’est un élément motivant et gratifiant pour les équipes, créant un cercle vertueux.

Comment l'idée de créer l'association MAKE Better est-elle née et quels sont ses objectifs principaux ?

Je sentais qu’il manquait quelque chose dans mon aventure entrepreneuriale et je voulais avoir un impact sur notre société. MAKE Better permet de mettre en valeur les métiers du bâtiment mais aussi de mettre nos expertises au service du bien commun.
Nous avons deux actions. Premièrement, nous intervenons dans les collèges pour sensibiliser les jeunes à la diversité des métiers du bâtiment. Lors de ces interventions, nous menons un atelier pratique sur la réalisation des plans d’un appartement.
Deuxièmement, nous mobilisons notre écosystème pour rénover gracieusement les espaces communs d’une entreprise ou association ayant un impact social, à l’image d’un service de l’hôpital pour enfants Trousseau et, cette année, des cuisines partagées du Palais de la Femme géré par l’Armée du Salut.

Pourriez-vous nous parler d'un projet solidaire récent réalisé par MAKE Better qui vous a particulièrement marqué ?

Nous avons réalisé une rénovation pour le Palais de la Femme. Le Palais de la Femme, est un centre d’hébergement dédié à la prévention de l’exclusion sociale et à l’insertion géré par la Fondation de l’Armée du Salut. Notre mission était de rénover les cuisines partagées et les espaces de restauration afin d'offrir un lieu agréable et propice à la création de lien social aux femmes isolées et en situation de précarité. Ce projet a permis d’apporter de la convivialité au cadre de vie des pensionnaires. Cette rénovation a été gratifiante pour l’ensemble des acteurs qui ont effectué les travaux et nous avons hâte de débuter notre prochain projet !

Quels sont vos projets et ambitions pour l'avenir de MAKE Office et MAKE BETTER ?

Pour MAKE Office, l’objectif est toujours d’accompagner nos clients avec une haute qualité de service et de réaliser davantage de projets alliant réemploi et matériaux respectueux de l’environnement.
Pour MAKE Better, nous souhaitons multiplier les actions de sensibilisation dans les collèges mais aussi les rénovations à titre gracieux en mobilisant l’ensemble des acteurs du monde du bâtiment. Pour aller plus loin, notre ambition est de démocratiser l’action sociale en entreprise. Nous avons un devoir d’exemplarité et d’action pour contribuer à une société plus responsable et respectueuse des Hommes et de l’environnement.

Un dernier mot pour nos chers lecteurs ?

Ce n’est qu’ensemble que l’on peut rendre le « future of work » social, solidaire, humain et respectueux de notre environnement !